vendredi 7 mars 2008
Tout le Monde Ment - Massilia Sound System
Tout le monde ment,
Le gouvernement
Ment énormément!
Le physique ment, le mental ment,
Le vulgarie ment et le poli ment,
Le béat te ment et le triste ment
Et le sage ment et l'idiot te ment.
Oui, l'idiot te ment et le sensé ment,
L'illogique ment et le carré ment,
La cruelle ment et la bonne ment,
Y a que ma maman qui ment rarement.
Le sauvage ment et le paisible ment,
Le social ment et l'isolé ment,
L'unanime ment ment et l'à part ment,
Si le zélé ment, l'illégal ment.
Oui, le châtiment immédiat te ment,
Et le juge ment et l'amende ment.
Et la garnement ment certainement.
Le docile ment, l'affranchi se ment,
Le laïc ment, le dévot te ment,
L'éternel ment mais le diable ment,
Oui, assurément, cet enfer me ment.
C'est l'enfermement, le réel ment,
Le 3ème ment, la 2ème ment,
Sur l'événement la 1ère ment,
C'est du boniment continuellement.
Si la vache ment alors le pis ment
El si le pis ment alors le lait ment,
Bien sur la jument et le caïman,
Dans l'eau, le sar ment, le chevesne ment,
Le chevènement et l'allègre ment
Et la droite ment et l'extrême ment,
Politiquement l'investi se ment
Et le parlement ment communément.
Le terrible ment et le gentil ment,
Le brutal ment et le doux se ment,
Le tranquille ment, le féroce ment,
L'héroïque ment, l'ordinaire ment.
Ordinairement, bien sûr l'arme ment
Et, au régiment, le général ment,
Le stupide ment, pas de traitement,
Le médical ment, y a pas de calmant.
lundi 3 mars 2008
"La Marseillaise" - l'hymne national de la France
1er couplet:
Allons enfants de la Patrie,
Le jour de gloire est arrivé!
Contre nous de la tyrannie,
L'étendard sangaland est levé, (bis)
Entendez-vous dans le campagnes
Mugir ces féroces soldats?
Ils viennent jusque dans vos bras
Egorger vos fils, vos campagnes!
Refrain:
Aux armes, citoyens
Formez vos bataillons
Marchons, marchons!
Qu'un sang impur
Abreuve nos sillons!
Couplet 2:
Que veut cette horde d'esclaves,
De traîtes, de rois conjurés?
Pour qui ces ignobles entraves,
Cer fers dès longtemps préparés? (bis)
Français, pour nous, ah! quel outrage
Quels transports il doit exciter!
C'est nous qu'on ose meditér
De rendre à l'antique esclavage!
Refrain
Couplet 3:
Quoi! des cohordes étrangères
Feraient la loi dans nos foyers!
Quoi! ces phalanges mercenaires
Terrasseraient nos fiers guerries! (bis)
Grand Dieu! par des mains enchaînées
Nos fronts sous le joug se ploieraient
De vols despotes deviandraient
Les maîtres de nos destinées!
Refrain
Couplet 4:
Tremblez, tyrans et vous perfides
L'opprobre de tous les partis,
Tremblez! vos projets parricides
Von enfin recevoir leurs prix! (bis)
Tout est soldat pour vous combattre,
S'ils tombent, nous jeunes héros
La terre en produit de nouveaus,
Contre vous tout prets à se battre!
Refrain
Couplet 5:
Français, en guerriers magnanimes,
Portez ou retenez vos coups!
Epargnez ces tristes victimes,
A regret s'armand contre nous. (bis)
Mais ces despotes sanguinaries,
Mais ces complices de Boullié,
Tous ces tigres qui, sans pitié,
Déchirent le sein de leur mère!
Refrain
Coupet 6:
Amour sacré de la Patrie,
Conduis, soutiens nos bras vengeurs
Liberté, liberté chérie,
Combats avec tes défenseurs" (bis)
Sous nos drapeaux que la victoire
Accoure à tes mâles accents,
Que tes ennemies expirants
Voient ton triomphe el notre gloire!
Refrain
Couplet 7:
Nous enterons dans la carrière
Quand nous aînes n'y seront plus,
Nous y trouverons leur poussière
Et la trace de leurs vertus (bis)
Bien moins jaloux de leur survive
Que de partager leur cercueil
De les venger ou de les suivre
Refrain
samedi 1 mars 2008
OSCAR 2008 - Marion Cotillard em "PIAF"!
Olá, pessoal!
Envio aqui um texto do site Yahoo News France - Atualité. Fala sobre o Oscar de melhor atriz (2008), atribuído à Marion Cotillard, que interpretou divinamente a eterna Edith Piaf, no filme “Piaf - Um Hino ao Amor”. Quem assistiu ao Oscar, certamente se emocionou com a cena da atriz a caminho do palco, a voz embargada num simplório inglês, agradecia, agradecia e agradecia...
O filme é belo, não obstante opiniões em contrário. Trata da biografia da cantora francesa Edith Piaf, nascida em Paris, em 19 de dezembro de 1915, que tinha a voz forte de um passáro, eis o "Piaf", que significa "pequeno passáro". Sobressaiu-se na vida devido única e exclusivamente à sua voz, forte, que vem de dentro, como que uma voz das ruas de Paris para o mundo. Pobre, criada aqui e acolá, eis Edith Piaf no filme.
A atriz é um capítulo à parte. Marion Cotillard, também parisiense, encarnou a cantora como se a própria fosse. Assistam. Não é demais lembrar de levar um lencinho. O filme é grandioso por dois motivos: a excelência da atuação de Marion Cotillard; a vida, a voz e a pessoa de Edith Piaf, não necessariamente nessa ordem.
Mais do que merecida a premiação, viva Marion Cotillard, viva Piaf! Vanessa Victor.
vendredi 29 février 2008
Recadinho em português
Espero ter ajudado e aguardo a participação de todos por aqui.
Bom fim de semana!
mardi 26 février 2008
Cinema: Animação Persepolis
Critique
"Persepolis" : de la vie dessinée à la vie filmée
LE MONDE 26.06.07 16h50 • Mis à jour le 26.06.07 16h50
Tous ces pixels nous avaient fait oublier l'émotion propre au dessin animé. Cette sensation singulière que suscite le spectacle d'une image en deux dimensions qui se met à bouger. Lorsque l'image nous est déjà familière, l'émerveillement se double d'inquiétude : tous ces possibles que la contemplation d'une case de bande dessinée nous avait offerts vont-ils s'accomplir ?
Heureux (ses) lecteurs (trices) de Persepolis, la réponse est oui. En une heure et demie, la vie dessinée qui parcourait les quatre albums de Marjane Satrapi devient une vie de cinéma. Et il n'est pas besoin d'être familier de la bande dessinée pour s'abandonner à sa séduction.
De prime abord, le film coule naturellement de sa source. Passé le temps d'un très bref prologue, les images retrouvent le noir et blanc des albums. Persepolis est un récit puisé dans les souvenirs de Marjane Satrapi, que l'on découvre enfant, à la veille de la chute de la monarchie iranienne. On a à peine le temps de s'étonner de reconnaître la voix de Catherine Deneuve dans la bouche de Mme Satrapi que le récit balaie ces distractions mineures. Comme toute sa génération, Marjane Satrapi a été victime de la vieille malédiction : "Puissiez-vous vivre en des temps intéressants." Née dans une famille d'intellectuels de gauche, elle a vu ses oncles émerger des geôles du chah pour disparaître à nouveau dans celles de la République islamique. Ses amis, ses cousins ont été happés par la guerre contre l'Irak, ses amies ont dû se plier aux préceptes des mollahs. Mais Persepolis ne prétend pas faire le portrait d'une génération. Il s'agit seulement de porter à l'écran l'autoportrait d'une jeune femme. L'exercice est sans précédent, et Perspepolis peut se prévaloir d'être le premier film de son genre - l'autobiographie animée.
A cela près que Marjane Satrapi s'est adjoint un coréalisateur en la personne de Vincent Paronnaud. Auteur de BD comme elle (il signe sous le nom de Winschluss), il a déjà réalisé un court métrage d'animation. C'est une explication possible au fait que Persepolis se sente si à l'aise dans sa condition de film. De toute façon, la conjonction de ces deux talents a abouti à l'apparition d'un cinéaste qui ne se lasse jamais d'explorer les moyens de son art, communiquant l'enthousiasme du néophyte surdoué.
La simplicité du trait de Marjane Satrapi se déploie désormais dans un monde vivant, fait de décors parfois géométriques, parfois nimbés de brumes d'un gris enivrant. Lorsqu'un récit à l'intérieur du récit renvoie le spectateur à un épisode de l'histoire iranienne, le trait se fait encore plus économe, le mouvement des personnages est délibérément calqué sur celui de marionnettes de carton.
Ce n'est qu'un exemple de cette souplesse athlétique qui permet à Persepolis de circuler sans effort apparent entre la tragédie historique et la comédie familiale, entre le drame vu par les yeux d'un enfant et la satire sociale. Les albums de Marjane Satrapi se distinguaient déjà par leur lucidité, et l'on dirait bien que Vincent Paronnaud a encore accentué ce trait.
Lorsque l'on voit l'une des tantes de la petite héroïne en proie à la persécution des nouveaux dirigeants (elle doit supplier que l'on laisse son mari quitter le pays afin d'être opéré du coeur), la mise en scène ne cache rien des préjugés de la pauvre femme, qui déverse tout son mépris sur le directeur de l'hôpital : "Mon ancien laveur de carreau", éructe-t-elle.
HÉRITAGE EXPRESSIONNISTE
La frontière est ténue entre la satire et l'horreur toute simple, et Persepolis ne cesse de la franchir : Marjane adolescente cherche des cassettes de heavy metal sur le marché noir quand elle est interceptée par un commando de dévotes : la façon dont le noir des tenues religieuses envahit l'écran, menaçant d'étouffer la pauvre héroïne, montre que les réalisateurs n'ont pas tort quand ils se prévalent de l'héritage expressionniste.
C'est la dernière singularité du film que d'offrir un contrechamp aux grands films venus d'Iran pendant la dernière décennie. Persepolis ne met pas en scène une réalité, mais une mémoire façonnée par le temps et la distance. Qui aurait cru que le dessin animé se prêterait aussi bien à l'expression du déchirement de l'exil ?
Film d'animation français de Marjane Satrapi et Vincent Paronnaud avec les voix de Catherine Deneuve, Chiara Mastroianni, Danielle Darrieux. (1 h 35.)